La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a annoncé lundi l’expulsion d’un diplomate chinois accusé par Ottawa d’avoir tenté d’intimider un député canadien critique à l’égard de Pékin. Cette décision a rapidement suscité la colère de la Chine, qui affirme que cela « sape délibérément les relations entre la Chine et le Canada », selon l’ambassade chinoise à Ottawa.
Les tensions entre les deux pays étaient déjà à vif depuis plusieurs années, notamment en raison de l’arrestation en 2018, par le Canada, d’une responsable du groupe de télécommunications Huawei, à la demande des États-Unis. En représailles, la Chine a emprisonné deux ressortissants canadiens, ce qui a entraîné une détérioration des relations sino-canadiennes.
Cette expulsion du diplomate chinois risque d’aggraver davantage les tensions déjà existantes entre les deux pays. La Chine a averti qu’elle prendrait des contre-mesures et que le Canada devrait en assumer les conséquences.
Les autorités canadiennes ont régulièrement accusé la Chine d’ingérence dans les affaires intérieures du pays, tandis que la Chine est soupçonnée d’avoir tenté d’interférer dans les élections canadiennes. Par conséquent, la Chine pourrait également prendre des mesures de représailles économiques en réponse à l’expulsion du diplomate chinois.
Cette escalade des tensions entre la Chine et le Canada souligne les défis croissants auxquels sont confrontées les relations diplomatiques internationales. Les actions unilatérales prises par les gouvernements peuvent avoir des répercussions profondes et complexes sur les relations bilatérales, nécessitant souvent des efforts de médiation et de dialogue pour les résoudre pacifiquement.
Il reste à voir comment cette situation évoluera et si les deux pays pourront trouver un terrain d’entente pour apaiser les tensions et restaurer des relations diplomatiques plus constructives à l’avenir
