La Mauritanie, dernier bastion aurifère du Sahara, est confrontée à une fièvre de l’or sans précédent. Des milliers d’individus sont pris dans le tourbillon de la recherche de richesse rapide, mais l’extraction de l’or s’avère être une activité à haut risque pour la santé et l’environnement.
La quête de l’or nécessite des creusements profonds, tandis que le mercure, un métal extrêmement toxique, est employé pour extraire le précieux métal. Cependant, ces dangers ne découragent pas les chercheurs d’or, qui se livrent une compétition effrénée dans la quête de cette ressource précieuse. En un temps record, une véritable colonie minière a émergé au cœur du désert, avec ses tentes et ses campements érigés dans le sable brûlant. (Ajouter des informations supplémentaires ou des détails sur la colonie minière si nécessaire).
Noughta Sakhina, également appelé « le point chaud », cristallise les rêves de milliers de Mauritaniens. Des centaines de tentes et de campements improvisés s’étendent à perte de vue, dans une vaste étendue désertique de la région de l’Inchiri, à environ 200 kilomètres au nord de la capitale. Près de 30 000 personnes, essentiellement des hommes, survivent dans cet espace vacant, attirant chaque jour de nouveaux arrivants. Les lieux regorgent d’échoppes vendant de la viande grillée, des cartes téléphoniques et des biscuits, ainsi que de vendeurs ambulants de carburant diesel. La question se pose alors : que font tous ces individus ici ?
La réponse est simple : ils ont été séduits par cette nouvelle tendance d’enrichissement rapide dans le pays africain, et la majorité d’entre eux a misé une petite fortune dans cette version moderne d’une vieille histoire. La ruée vers l’or est bel et bien arrivée en Mauritanie, avec son cortège d’espoirs et de dangers.
