Société

La lutte contre les problèmes sociaux en Mauritanie : éducation, santé, pauvreté et discrimination

La Mauritanie, pays d’Afrique de l’Ouest, fait face à de nombreux défis sociaux. Malgré les efforts pour améliorer les conditions de vie, la pauvreté, l’accès limité à l’éducation et à la santé, ainsi que la discrimination persistent dans le pays.

La pauvreté est un problème majeur en Mauritanie, avec un taux de pauvreté de plus de 31 % en 2021, selon la Banque mondiale. Les populations rurales sont les plus touchées, avec des taux de pauvreté deux fois plus élevés que les populations urbaines. La situation économique difficile est aggravée par une croissance démographique rapide, une faible diversification de l’économie et une vulnérabilité aux chocs externes.

L’accès limité à l’éducation est un autre problème important en Mauritanie. Le taux de scolarisation dans l’enseignement primaire est d’environ 74 %, mais ce chiffre tombe à 37 % pour l’enseignement secondaire, selon l’UNICEF. Les filles sont particulièrement touchées par ce problème, avec un taux de scolarisation inférieur à celui des garçons. Les raisons de cette situation sont multiples, notamment le manque de financement pour l’éducation, le manque d’enseignants qualifiés, l’éloignement géographique des écoles et les pratiques culturelles défavorables à l’éducation des filles.

L’accès limité à la santé est également un problème majeur en Mauritanie. Le pays dispose d’un nombre insuffisant de professionnels de la santé et de structures de santé, en particulier dans les zones rurales. Les maladies transmissibles, telles que le paludisme et la tuberculose, sont fréquentes dans le pays, tandis que les maladies non transmissibles, telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires, sont en augmentation.
La discrimination est un problème majeur en Mauritanie, en particulier à l’égard des populations noires d’origine africaine, qui représentent environ un tiers de la population. Les discriminations prennent différentes formes, telles que l’esclavage, qui est toujours pratiqué dans certaines parties du pays malgré son interdiction officielle, ainsi que des discriminations liées à l’accès à l’emploi, au logement, à l’éducation et aux soins de santé.